MONITORING SPRUCE BUDWORM POPULATION DENSITY WITH SEX PHEROMONE TRAPS

Abstract Annual catches of male spruce budworm (Choristoneura fumiferana [Clem.]) in sex pheromone traps over a 21-year period in northwestern Ontario were well correlated with larval population densities in each subsequent year (r2 = 81%). On the basis of the criterion of 3 successive years of increasing catches or a threshold of 50 moths per trap, warning of extensive defoliation could have been given 6 years in advance. In 18 plots in northwestern Ontario and 35 plots distributed throughout the province, coefficients of determination (r2) between catch and population density in the same generation ranged from 40 to 74% in 1982 and 1983, but fell below 23% in 1984 when population densities in many plots were high. Coefficients of determination between catch and population densities in the following generation (eggs or larvae) ranged from 41 to 62%. On the basis of several years of cooperative research, sex pheromone traps are now in operational use in eastern North America for monitoring spruce budworm populations. Résumé Une bonne corrélation a été observée entre les prises annuelles de tordeuses des bourgeons de l’épinette mâles (Choristoneura fumiferana [Clem.]) dans les pièges à phéromone sexuelle et les densités des populations larvaires l’année suivante (r2 = 81%), au cours d’une période de 21 ans, dans le nord-ouest de l’Ontario. Selon le critère de 3 années successives d’augmentation des prises ou le critère de 50 adultes par piège, les fortes défoliations auraient pu être prévues 6 ans d’avance. Dans 18 placettes du nord-ouest de l’Ontario et 35 autres réparties dans toute la province, les coefficients de détermination (r2) calculés entre les prises et la densité des populations pour la même génération varient entre 40 et 74 % en 1982 et 1983, mais ils chutent au-dessous de 23% en 1984, année où la densité des populations était élevée dans de nombreuses placettes. Les coefficients de détermination entre les prises et les densités des populations de la génération suivante (oeufs ou larves) varient entre 41 et 62%. À la suite de plusieurs années de recherches concertées, les pièges à phéromone sexuelle sont maintenant utilisés de façon opérationnelle dans l’est de l’Amérique du Nord pour la surveillance des populations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.