Nous rapportons une serie de 20 patientes ayant un cancer du sein infiltrant T2 (n = 8) ou T3 (n = 12) de type canalaire infiltrant dans 15 cas et lobulaire infiltrant dans 5 cas, operable, traite par chimiotherapie d’induction de type FEC avec pour objectif d’evaluer l’interet de l’IRM dans l’evaluation de la reponse tumorale selon deux criteres : un critere morphologique defini par la taille de la prise de contraste apres soustraction et un critere dynamique defini par la courbe de rehaussement relatif (CRR) maximum mesure dans le meme territoire lesionnel. L’examen clinique evalue correctement la taille du residu tumoral dans 45 % des cas et l’IRM dans 60 % des cas avec 3 cas de faux negatifs. Parmi les patientes ayant un residu tumoral mesurable a l’IRM et sur la piece operatoire, on observe une sous-estimation de la taille tumorale dans 69 % des cas et une surestimation dans 31 % des cas. Parmi les patientes stables ou repondeuses, on observe un aplatissement significatif de la CRR dans 5 cas correle sur le plan histologique a la presence d’un residu tumoral ayant une faible densite cellulaire. L’IRM apporte des elements supplementaires pour guider le geste chirurgical. Cependant, elle a tendance a sous-estimer le volume tumoral residuel et presente des faux negatifs.