ujourd’hui encore, la prison de Boutyrka, connue de tous en Russie, ne figure sur aucun plan ou carte de la ville de Moscou. Pourtant, depuis la glasnost, les débats sur l’enfermement et les établissements pénitentiaires n’ont guère cessé. Soutenus par des figures emblématiques de la dissidence soviétique, ils ont d’abord contribué à un indispensable travail cathartique de mémoire et de compréhension de la place des prisons dans l’histoire soviétique, en accentuant notamment les liens entre politique pénale, régime politique et idéologie marxiste-léniniste1. En Union soviétique, la prison permettait au Parti-État de neutraliser les ennemis du régime (spéculateurs, parasites, dissidents...), de dissuader les opposants et de disposer d’une main-d’œuvre soumise, disciplinée et peu coûteuse. Détenus politiques, entrepreneurs clandestins et criminels de droit commun formaient une population carcérale pléthorique et hétérogène, évoluant au sein d’un monde militarisé et administré par le ministère de l’Intérieur (MVD).
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