On the Relation between Hallucination and Perception

The author challenges the concept that hallucination is indistinguishable from perception. His view is that a mental image, such as that occurring in a hallucination, can be differentiated from a percept when perception takes place over a period of time. His theory is supported by the fact that during perception the percept is subject to tests for reality, for example, scanning and inspection with the eyes and by head, hand and body movements, whereas mental images are not subject to investigation or susceptible to increased clarity by any of these physical actions. Often persons having hallucinations or ‘psychedelic experiences’ feel that their mental images are no different from percepts because they fail to apply the necessary tests, owing to disinclination or passivity under the influence of disease or drugs. His theory also explains the experiences of daydreams and night dreams. He points out that artists have long known that a picture can ‘fool the eye’. But by using both eyes and by moving the head, the flat surface of the picture will always be revealed. L’auteur récuse le concept selon lequel l’hallucination ne peut se distinguer de la perception. Il part du point de vue qu’une image mentale, telle que celle provoquée par une hallucination, peut être différenciée d’une image perçue quand la perception dure un certain temps. Sa théorie est étayée par le fait que, durant le temps de la perception, la chose perçue peut être sujette à des tests prouvant sa réalité, par exemple investigations et inspections aux moyens des yeux et de la tête, de la main et des mouvements du corps, tandis que les images mentales ne sont pas sujettes à l’investigation ou susceptibles d’être plus clairement appréhendées au moyen de l’une quelconque de ces actions physiques. Souvent, des personnes, ayant des hallucinations ou des ‘expériences psychédéliques’ prétendent que leurs images mentales ne sont pas différentes des perceptions objectives, parce que, sous l’influence de la maladie ou des drogues, elles s’abstiennent, par négligence ou par passivité, d’y appliquer les tests nécessaires. La théorie de l’auteur explique également les expériences de rêve éveillé et de rêve nocturne. Il met en évidence que depuis longtemps, les artistes savent qu’une image peut ‘tromper l’œil’. Mais en se servant à la fois des yeux et en bougeant la tête, l’image apparaîtra toujours comme une surface plane.