The conscience of the bureaucrat: accomplice or constraint?

: This paper examines the impact of conscience on bureaucratic behaviour, with particular reference to the resolution of value conflicts in the light of the public interest. The major issue considered is the extent to which bureaucrats may and should act according to the dictates of their conscience. It is argued that the conscience of the bureaucrat should serve as a constraint rather than as an accomplice. It should constrain bureaucrats from pursuing self-interest and from the temptation to identify their personal policy preferences with the public interest; it should also constrain other political actors from activities which they perceive that the bureaucrat's conscience cannot bear. The effects on the bureaucrat's social values of political, administrative and personal values are examined, but special attention is given to the impact on the bureaucrat's conscience of the meshing of personal and social values. A review of the options available to bureaucrats whose social conscience is outraged by government actions includes consideration of bureaucratic obstruction and the phenomenon of whistle-blolving. Criteria are suggested for the resolution of value conflicts and dilemmas and the conclusion is drawn that while bureaucrats are expected to sort out conflicting obligations according to their ultimate obligation to the public interest. they are rarely entitled to consult only their own conception of what the public interest requires. Sommaire: Cette etude examine en quoi le comportement d'un fonctionnaire est infiuence par sa conscience, notamment en ce qui concerne la resolution des conffits de valeur relatifs a l'interet public. La question fondamentale etudiee ici est de savoir jusqu'a quel point les Fonctionnaires peuvent et doivent agir selon leur conscience. L'auteur considere que, chez un fonctionnaire, la conscience devrait etre une contrainte plutot qu'une complice. Elle devrait en effet interdire aux fonctionnaires de poursuivre leurs interets personnels et les obliger a resister a la tentation d'identifier leurs opinions personnelles aux interets du public en matiere de politiques. Elle devrait tigalement empecher les autres intervenants politiques de se livrer a des actes qu'ils pressentent ere intolerables pour la conscience des fonctionnaires. Cette etude considere les repercussions qu'ont les valeurs politiques, administratives et personnelles des fonctionnaires sur leurs vnleurs sociales, et examine surtout l'effet de recoupements entre des valeurs sociales et personnelles sur la conscience des fonctionnaires. Elle envisage les options qui s'offrent a un fonctionnaise dont la conscience sociale se revolte face aux agissements du gouvernement, mentionnant notamment la possibilite de faire obstruction sur le plan administratif ou de divulger certains faits. Elle suggee des csiteres concernant la resolution des dilemmes et des conflits de valeur. L'auteur conclut que, bien que les fonctionnaires soient obliges de resoudre leurs conflits de responsabilites en fonction de leur obligation ultime envers le public, ils ont rarement le droit de prendre uniquement en consideration leur propre notion de ce qu'est l'interet public.