De Babel à la Pentecôte: la transformation du mythe de la confusion des langues au XVI siècle

L'A. se fonde principalement sur les etudes suivantes: Gesner, Mithridates. De differentiis linguarum (1555)| Ch. de Bovelles, De differentia vulgarium linguarum (1533)| Claude Duret, Thresor de l'histoire des langues de cet univers (1613)| A. Pare, Livre des Animaux et de l'excellence de l'Homme. Le mythe d'une langue originelle n'invite pas les esprits de la Renaissance a remonter le cours du temps, mais a embrasser resolument la diversite considerable des langues du monde, etant entendu que c'est en elles toutes que reside ce tresor dont l'usage nous a ete promis a la Pentecote, c'est par et dans la diversite que la Renaissance, ici comme ailleurs, se dispose a l'unite.