Does good science make good medicine? Incorporating evidence into practice is complicated by the fact that clinical practice is as much art as science.

LES TENDANCES DE LA PRATIQUE DES MÉDECINS varient considérablement, comme le démontrent McAlister et ses collaborateurs en ce qui concerne la prise en charge de l’hypertension (page 23). On a mis de l’avant de nombreuses raisons pour expliquer cette variation et l’écart par rapport aux données probantes scientifiques. L’auteur est d’avis que les solutions doivent tenir compte de la nature des preuves scientifiques, du rôle de la science dans la pratique clinique, du rôle du jugement, de l’autorité professionnelle et du besoin d’éducation médicale continue. La pratique diffère de la science : la science sert, mais son application à chaque patient en particulier est fonction du jugement du médecin. L’analyse de la variation dans la pratique devrait tenir compte de la formation initiale du médecin et de son acquisition continue du savoir, de l’absence de mécanisme solide d’appui et d’examen critique par les pairs et de l’abus de l’autorité du médecin.