La Connaissance de la vie

Premiere edition a Paris : Hachette, 1952. – Les etudes reunies dans cet ouvrage sont des conferences ou des articles datant des annees 1945-50. Elles constituent une contribution majeure a l’histoire, l’epistemologie et la philosophie des sciences de la vie en interrogeant la particularite de la presence au monde de l’etre vivant. «La vie est formation de formes, la connaissance est analyse des matieres informees». Les sept etudes reunies par Canguilhem dans ce volume temoignent de cette inspiration commune : l’idee d’une irreductibilite de la vie a une serie d’analyses ou de divisions des formes vitales. La specificite du vivant engage au contraire une vision de l’objet biologique qui depasse la comprehension mecaniste des phenomenes physiques. Concue comme un approfondissement de divers enjeux conceptuels en philosophie et en histoire des sciences, [i]La Connaissance de la vie[/i] est devenue une œuvre fondamentale dont l’influence sur l’epistemologie contemporaine reste majeure. Sont abordees les questions de la methodologie des sciences de la vie, de l’emergence historique de la theorie cellulaire, ainsi que les problemes philosophiques du vitalisme, des liens entre machine et organisme, des rapports singuliers et capitaux entre l’individu et son milieu, la definition conceptuelle du normal et du pathologique et de la monstruosite. - Introd. : La pensee et le vivant ; I : Methode (L’experimentation en biologie animale) ; II : Histoire (La theorie cellulaire) ; III : Philosophie (Aspects du vitalisme ; Machine et organisme ; Le vivant et son milieu ; Le normal et le pathologique ; La monstruosite et le monstrueux) ; Appendices (Note sur le passage de la theorie fibrillaire a la theorie cellulaire ; Note sur les rapports de la theorie cellulaire et de la philosophie de Leibniz ; Extraits du [i]Discours sur l’anatomie du cerveau[/i] tenu par Stenon en 1665 a Messieurs de l’Assemblee de chez Monsieur Thevenot a Paris). M.-M. V.