To measure change in energy demand, a follow-up study was conducted in 2005–2007 of 36 ‘low-energy’ UK dwellings that were originally monitored for hourly energy consumption between 1989 and 1991. All results were compared under standardized daily external winter conditions of 5°C. Overall, no significant evidence of change over 15–17 years was found in average gas consumption (67 kWh/day, with a 95% confidence interval (CI) = 55, 79) and average electricity usage (14 kWh/day; 95% CI = 11, 18). Dwellings were then classified into low, middle, and high groups according to energy usage in 1990. Gas usage of the high group at follow-up was 107 kWh/day (95% CI = 89, 125) in 2005–2007, and was consistent with increased floor space, but electricity consumption increased by 72% to 24 kWh/day (95% CI = 18, 30). The high group comprised dwellings that were both larger originally than in the other groups and they were more likely to have been extended. These results are broadly consistent with national statistics that show a distribution of household energy expenditure increasingly skewed towards those on highest incomes. Findings suggest that efficiency measures remain effective over the medium-term, but once implemented, little further improvement is made by occupants. Energy policy should focus on households with the highest consumption as this is where potential reductions are greatest and increases in gas and electricity usage are most are likely to occur. Afin de mesurer les changements intervenus dans la demande énergétique, une étude de suivi a été menée en 2005–2007 sur 36 logements « basse énergie » du Royaume-Uni dont la consommation horaire d'énergie avait été initialement suivie entre 1989 et 1991. Tous les résultats ont été comparés dans des conditions hivernales extérieures quotidiennes normalisées de 5°C. Dans l'ensemble, aucune preuve significative de changement sur 15–17 ans n'a été constatée dans la consommation moyenne de gaz (67 kWh/jour, avec un intervalle de confiance de 95% (IC) = 55,79), ni dans l'utilisation moyenne d'électricité (14 kWh/jour; IC de 95% = 11,18). Les logements ont ensuite été classés en un groupe inférieur, un groupe moyen et un groupe supérieur en fonction de leur utilisation de l'énergie en 1990. L'utilisation du gaz par le groupe supérieur dans l'étude de suivi était de 107 kWh/jour (IC de 95% = 89,125) en 2005–2007, et était en cohérence avec l'augmentation de la surface de plancher, mais la consommation électrique avait augmenté de 72%, passant à 24 kWh/jour (IC de 95% = 18,30). Le groupe supérieur était constitué de logements qui étaient plus grands à l'origine que ceux des autres groupes, et où il y avait également davantage de possibilités de faire des agrandissements. Ces résultats correspondent largement aux statistiques nationales qui montrent une répartition des dépenses d'énergie des ménages de plus en plus asymétrique au profit de ceux ayant les plus hauts revenus. Ces constatations suggèrent que les mesures visant à améliorer le rendement énergétique demeurent efficaces sur le moyen terme, mais qu'une fois ces mesures mises en œuvre, il est procédé à peu d'améliorations supplémentaires par les occupants. Les politiques énergétiques devraient se concentrer sur les foyers qui consomment le plus d'énergie dans la mesure où c'est là que les possibilités de réduction de la consommation sont les plus grandes et que les augmentations de l'utilisation du gaz et de l'électricité sont les plus susceptibles de se produire. Mots clés: comportement bâtiments domestique énergie demande énergétique performance énergétique étude longitudinale temps