Human Rights as tools for political progress

La pratique des droits de l'homme est souvent decrite comme une entreprise qui vise a etablir des standards minimaux pour guider l'action des Etats et des individus. Dans cet article, je tente de remettre en question la position minimaliste defendue par deux auteurs, James Nickel et James Griffin, en defendant une these selon laquelle la philosophie et la morale ne devraient pas etre limitees par la pratique et les circonstances du monde. Sans apporter une reponse precise a la question de la faisabilite des droits de l'homme tels qu'on les connait, je soutiens que le minimalisme defendu par Griffin et Nickel n'est pas necessaire, ni souhaitable, dans la lutte pour la defense des droits de l'homme, lutte dans laquelle la philosophie a un role de premier ordre a jouer.