The development of research-oriented learning in five european countries

The demand of research-oriented learning in higher education which was raised in various European countries at the end of the 1960s focused above all on institutional feasibilities. In this article a broader view on the subject is given. Research-oriented learning is examined both as part of students’ abilities and as a special learning style. The empirical data were gathered by means of a scale developed within an international longitudinal study on student socialisation. The findings show effects of selection as well as of socialisation. They indicate heterogeneity between main fields at the beginning of study and continuous development, throughout the course of time spent attending university. This trend is similar for four of the five countries studied — Austria, Germany, the Netherlands and Poland. The fifth country Yugoslavia proved to be an exception. But in all five countries the level reached by students remains unsatisfactory in view of the university’s objectives. The factors determining the development of a research-oriented learning style, in addition to the field of study, are motivation and gender. Throughout their studies women in all countries remain at a lower average level. This in particular, would have to be considered in a renewed discussion of the topic.RésuméA la fin des années 60 s’est développé un intérêt pour des formes d’enseignement supérieur mettant les étudiants en situation d’entrainement à la recherche. Les aspects institutionnels de cette évolution ayant déjà été examinés, nous privilégierons l’étude des aptitudes des étudiants pour ce type d’enseignement et l’idée de styles d’apprentissage qui leur sont associés. Les données empiriques ont été obtenues à l’aide d’une échelle utilisée à la faveur d’une étude longitudinale sur la socialisation des étudiants, étude conduite dans cinq pays européens. Les résultats mettent en évidence l’effet de la sélection aussi bien que de la socialisation des étudiants. Ils indiquent une hétérogénéité de réussite initiale entre les principales disciplines enseignées, ainsi qu’un développement continu dans le temps consacré à l’étude. Les tendances sont constatées en Autriche, en Allemagne, en Hollande et en Pologne, mais pas en Yugoslavie. Mais dans les cinq pays concernés le niveau atteint par les étudiants reste insuffisant au regard des objectifs universitaires. Les facteurs qui influencent l’adoption d’un style d’apprentissage orienté par la recherche, sont, outre la discipline enseignée, le sexe et la motivation des étudiants. Les étudiants apparaîssant avoir en moyenne de moins bons résultats, dans tous les pays, cet aspect mérite de nouvelles approches du problème.