Sentence Context and Meaning Frequency Effects in Children's Processing of Ambiguous Words

Nine- and twelve-year-old children named target words which were preceded by sentences ending in words having more than one meaning. Sentences biased the ambiguous word toward its dominant (more frequent) or subordinate (less frequent) meaning. Targets were related to the same meaning as that biased by the sentence, the other meaning, or were unrelated. Targets were presented 0, 300, or 700 ms following the sentence. For both ages, dominant sentences facilitated responses only to the contextually appropriate target. However, subordinate sentences led to facilitation of the appropriate meaning only for the younger group. Older children showed greater facilitation for the inappropriate (but more common) meaning. These results indicate that younger children are more sensitive to the sentence context in which an ambiguous word appears, while the processing of the older children is determined more by the relative frequencies of the words meanings. RESUME On observe couramment qu'un lecteur a besoin de moins de temps pour identifier un mot presente en contexte que le meme mot apparaissant avec une information sans relation avec lui. On a egalement montrea plusieurs reprises que cet effet de facilitation contextuelle decroit systematiquement avec l'age, c'est-a-dire que le contexte est plus utilise par les jeunes lecteurs que par leurs aines. La recherche presentee ici concerne les effets de contexte pour des mots ayant plus d'une signification. Le theme de l'ambiguite lexicale convient tres bien a l'etude des caracter-istiques de la facilitation contextuelle, puisqu'il est possible de separer l'activation de chacune des significations et d'examiner ensuite l'etendue de l'information activee par le mot. Notre precedente recherche a montre qu'il y a des changements lies a l'âge dans le traitement des mots ambigus. Dans cette recherche, des enfants (de 8, 10 et 12 ans) ont vu les premiers mots ambigus isolement (c'est-a-dire non inseres dans un contexte qui les biaisent), puis ont nomme des cibles liees soit a la signification dominante (la plus frequente) de l'ambiguite, soit a sa signification secondaire (la moins frequente), soit un mot sans relation. Pour evaluer le temps necessaire a l'activation de la signification, nous avons manipule l'intervalle entre le mot vu en premier et la cible (150, 300, ou 750 ms). Les deux significations de l'homographe ont ete activtes a moins de 300 ms du premier mot a tous les âges. A 750 ms cependant, les deux groupes les plus jeunes ont continuea manifester une facilitation pour les deux significations, tandis que les enfants les plus âges ont montre une persistance de l'activation de la seule signification dominante. L'experience presentee aujourd'bui examine la duree de traitement de mots ambigus en contexte de phrase. Des enfants de neuf et douze ans ont lu des phrases se terminant par des mots ambigus, puis ont nomme des mots cibles qui apparais-saient soit immtdiatement apres, soit apres un delai de 300 ou 700 ms. Les phrases etaient biaisees en faveur de la signification dominante ou secondaire du mot ambigu. Les mots cibles etaient aussi lies, soit a la signification dominante du mot ambigu, soit a la signification seconde, soit sans relation. Les resultats ont montre que, pour les enfants de neuf ans, les reponses ont ete plus rapides quand la cible etait liee a la meme signification que celle biaisee par la phrase, pour tous les inter-valles phrase-cible. Ce resultat montre que les jeunes lecteurs utilisent immediatement le contexte pour activer la signification adequate en cas d'ambiguite. Les enfants de douze ans, toutefois, ont eu tendance a manifester une plus grande facilitation pour la signification dominante de l'ambiguite que pour la signification secondaire, quelle que soit la signification appropriee au contexte. Ces resultats suggerent que les jeunes enfants sont plus influences par le contexte dans lequel un mot apparait, tandis que les enfants plus âges ont tendance aetre plus influences par la frequence des significations des mots ambigus. Nous supposons que la plus grande dependance des jeunes enfants a l'egard du contexte a quelque chose a voir avec leur experience plus limitee des mots ambigus. Pour eux, les differentes significations sont plus proches les unes des autres que ce n'est le cas pour les enfants plus âges. Chez les enfants de douze ans, qui ont une plus grande experience de ces mots, la hierarchie de frequence est plus fermement etablie, et ne cede pas facilement au contexte.

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