La nuisance culicidienne a ete etudiee pendant 4 mois dans deux quartiers d’un village de riziculteurs de l’ouest du Burkina Faso. Il apparait une tres grande difference dans la densite de faune agressive entre un quartier situe dans la riziere (168 piqures/homme/ nuit) et un autre distant de seulement quelques centaines de metres (44 p/h/n). Le nombre de piqures d’anopheles est constamment 6 fois plus eleve dans le premier quartier. Il est souhaitable que les amenagements d’agriculture irriguee, qui sont probablement une necessite pour l’avenir de l’Afrique, soient concus en tenant compte des nuisances culicidiennes. Des mesures aussi simples que l’eloignement de l’habitat les reduisent de maniere marquee.