In the past two decades, direct foreign investment has become a main vehicle for international capital movements, while flows of direct investment and portfolio capital have occurred in different and sometimes opposite directions. For example, the large flow of U. S. direct investment into Western Europe has been matched by sizable purchases of U. S. long-term portfolio assets by private European residents. Such interflows of capital cannot be explained by the traditional theory of international capital movements. Under perfectly competitive conditions, markets for securities should provide a more efficient way to transfer capital internationally than direct investment, considering also that national enterprises can presumably operate in their own country at lower costs than can subsidiaries of foreign enterprises. The determinants of direct investment must, therefore, be found in actual deviations from perfectly competitive conditions. The paper discusses the main line of modern theory of direct investment, which focuses on advantages of superior "knowledge" that allow a firm to operate a subsidiary in a foreign country at higher rates of return than local competitors. In this context, the superiority of U. S. firms could also be explained according to the theory of the product cycle. Historical patterns of direct investment flows cannot be fully explained, however, by advantages of superior knowledge alone. One aspect that has been relatively neglected in the literature is that of imperfections in stock markets, which cause discrepancies between risks and expected rates of return of control and of portfolio shares of the same enterprise. Since stock markets in Europe are generally much less efficient than in the United States, portfolio shares of European companies may appear less attractive than those of U. S. companies, even if the former have higher rates of return than the latter on investments of equal risk. Portfolio capital flows may internationally equalize the rates of return only for securities of equal risk, while direct investment would tend to equalize rates of return for enterprises of equal risk. The paper also discusses theories that regard direct investment abroad as a phenomenon related to the drive toward the expansion of enterprises operating in oligopolistic markets. The last section deals mainly with the impact of exchange rates on direct investment. It is argued that exchange risks are likely to stimulate direct investment from a weak toward a strong currency area, contrary to what has been said by other authors. Historical evidence suggests indeed that the overvaluation of the dollar compared with most European currencies may have provided substantial incentive for U. S. direct investment in Europe, during the 1960s. /// Au cours des vingt derniA¨res annA©es, l'investissement A©tranger direct est devenu un des vA©hicules principaux des mouvements internationaux de capitaux, tandis que les flux d'investissement direct et les mouvements de capitaux destinA©s A s'investir en portefeuille se sont produits dans des directions diffA©rentes et parfois opposA©es. Par exemple, l'afflux massif de capitaux s'investissant directement des Etats-Unis en Europe occidentale a A©tA© compensA© par des achats notables d'investissement A long terme de portefeuille par des personnes privA©es rA©sidant en Europe. Ces courants de capitaux s'entrecroisant ne peuvent s'expliquer par la thA©orie traditionnelle des mouvements internationaux de capitaux. Dans des conditions de concurrence parfaite, les marchA©s des valeurs devraient offrir un moyen plus efficace de transfA©rer internationalement des capitaux que l'investissement direct, surtout si l'on considA¨re A©galement que les entreprises nationales sont censA©es fonctionner dans leur propre pays A un coA»t moindre que les filiales des entreprises A©trangA¨res. Les facteurs dA©terminants de l'investissement direct doivent donc Aatre trouvA©s dans des dA©viations effectives des conditions de concurrence parfaite. La thA©orie moderne de l'investissement direct que le prA©sent mA©moire expose dans ses grandes lignes met l'accent sur les avantages de la "connaissance" supA©rieure qui permet A une entreprise d'exploiter une filiale dans un pays A©tranger avec un meilleur rendement que ses concurrents locaux. Dans ce contexte la thA©orie du cycle du produit pourrait A©galement expliquer la supA©rioritA© des entreprises des Etats-Unis. La structure historique des mouvements de capitaux d'investissement direct ne peut cependant Aatre entiA¨rement expliquA©e par les seuls avantages de la connaissance supA©rieure. Un facteur qui a A©tA© relativement nA©gligA© dans les publications est l'imperfection des marchA©s des valeurs qui entraA®ne des A©carts entre les risques et le rendement attendu du contrA´le et de la possession des actions de portefeuille de la mAame entreprise. Comme les marchA©s des valeurs en Europe sont en gA©nA©ral beaucoup moins efficients qu'aux Etats-Unis, les valeurs de portefeuille d'entreprises europA©ennes peuvent sembler moins attrayantes que les titres d'entreprises des Etats-Unis, alors mAame que les premiA¨res auraient des taux de rendement plus A©levA©s que les secondes pour des investissements comportant des risques A©gaux. Les mouvements de capitaux s'investissant en valeurs de portefeuille ne peuvent internationalement A©galiser les taux de rendement que pour des actions comportant des risques A©gaux, alors que l'investissement direct tend A A©galiser les taux de rendement pour des entreprises dont l'exploitation prA©sente des risques A©gaux. Le prA©sent mA©moire expose A©galement des thA©ories qui concernent l'investissement direct A l'A©tranger considA©rA© comme un phA©nomA¨ne liA© A la tendance A l'expansion des entreprises qui opA¨rent sur des marchA©s oligopolistiques. La derniA¨re section du mA©moire traite principalement de l'impact des taux de change sur l'investissement direct. L'auteur y soutient que les risques de change sont, selon toute vraisemblance, propres A stimuler l'investissement direct d'une zone A monnaie faible vers une zone A monnaie forte, contrairement A l'opinion exprimA©e par d'autres auteurs. L'expA©rience des annA©es rA©centes semble avoir montrA© que la surA©valuation du dollar, par comparaison avec la plupart des monnaies europA©ennes, a peut-Aatre stimulA© efficacement l'investissement direct des Etats-Unis en Europe au cours de la dA©cennie qui a commencA© en 1960. /// Durante los dos Aoltimos decenios la inversiA³n extranjera directa se ha convertido en un importante vehAculo de los movimientos de capital internacionales, y los flujos de inversiA³n directa y de capital de cartera han seguido direcciones distintas, a veces opuestas. Por ejemplo, el gran flujo de inversiA³n directa de EE.UU. hacia Europa occidental tuvo por contrapartida compras considerables de activos de cartera a largo plazo de EE.UU. por residentes europeos particulares. La teorAa tradicional de los movimientos de capital internacionales no pueden explicar estos interflujos de capital. En condiciones perfectamente competitivas, los mercados de valores deberAan constituir un medio mAis eficiente de transferir capital internacionalmente que la inversiA³n directa, habida cuenta tambiA©n que las empresas nacionales deberAan poder funcionar en su propio paAs a costos mAis bajos que los de las filiales de empresas extranjeras. Por consiguiente, los determinantes de la inversiA³n directa deben consistir en desviaciones efectivas con respecto a las condiciones perfectamente competitivas. En el artAculo se analiza el principal argumento de la teorAa moderna de la inversiA³n directa, que se centra en las ventajas de los mayores "conocimientos" con los cuales una empresa hace que una filial en un paAs extranjero funcione con tasas de rentabilidad mAis altas que las de los competidores locales. En este contexto, la superioridad de las empresas de EE.UU. tambiA©n podrAa explicarse de acuerdo con la teorAa del ciclo del producto. Sin embargo, las ventajas de los mayores conocimientos no explican por sA solas la trayectoria histA³rica de los flujos de inversiA³n directa. Un aspecto relativamente descuidado por la literatura es el de las imperfecciones de las bolsas de valores, que crean diferencias entre los riesgos y las tasas de rentabilidad previstas de las acciones de control y de las acciones de cartera de una misma empresa. Como en Europa las bolsas de valores son generalmente mucho menos eficientes que en Estados Unidos, las acciones de cartera de las empresas europeas podrAan parecer menos atractivas que las de compaA±Aas de EE.UU., aunque las primeras tuvieran tasas mAis altas de rentabilidad en inversiones de igual riesgo. Los flujos de capital de cartera sA³lo pueden igualar internacionalmente las tasas de rentabilidad de los valores de igual riesgo, mientras que la inversiA³n directa tenderAa a igualar las tasas de rentabilidad de empresas de igual riesgo. En el trabajo se examinan tambiA©n teorAas que consideran la inversiA³n directa en el extranjero como un fenA³meno relacionado con la tendencia a la expansiA³n de las empresas que operan en mercados oligopolAsticos. La Aoltima secciA³n trata sobre todo del impacto de los tipos de cambio en la inversiA³n directa. Se aduce que los riesgos cambiarios pueden estimular la inversiA³n directa de una zona de moneda dA©bil en una de moneda fuerte, contrariamente a lo que afirman otros autores. En efecto, los datos histA³ricos indican que la sobrevaloraciA³n del dA³lar con respecto a la mayorAa de las monedas europeas puede haber constituido un considerable incentivo para la inversiA³n directa de EE.UU. en Europa durante el decenio de 1960.
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