Fiabilité des structures

On dit communément que la simulation numérique (et les éléments finis en particulier) est issue de l’union de la physique, de l’informatique et des mathématiques. La méthode des éléments finis permet aujourd’hui, grâce à sa souplesse, de résoudre de nombreux problèmes dans les domaines mécanique, thermique, électromagnétique, fluide, acoustique, mais aussi lorsque les physiques sont couplées. Toutefois, cette souplesse, toute théorique, peut être mise en défaut dès qu’il s’agit d’une utilisation concrète : maillage, multiphysique, validité des données, fiabilité des résultats, reconception... Pour pallier ces inconvénients, chercheurs et industriels s’évertuent à proposer de nouvelles unions propres à aider les ingénieurs dans le traitement des modèles de plus en plus gros, sophistiqués et complexes. Il n’est que de citer (sans être exhaustif1) le mariage éléments finiséquations intégrales que Zienkiewicz appelait de ses vœux dès 19772 ; la partition implicite-explicite énoncée par Belytschko la même année3 ; la liaison CAOEléments finis, termes regroupés par Coulomb et Sabonnadière dans l’un de leurs ouvrages (1986)4 ; les boucles optimisation-calcul mises à notre portée par Fleury