La Hallyu ou comment apprendre des petites choses : une éducation au cosmopolitisme par le bas
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Cet article interroge la passion des jeunes franciliens pour la Hallyu, mot qui designe l’ensemble des produits culturels coreens, et s’inscrit dans une analyse de la contribution de la “consommation de la difference” (Schroeder 2015) a la formation de soi a travers la nouvelle figure de “l’amateur cosmopolite” (Cicchelli & Octobre 2017). Il etudie l’emergence de nouveaux modes d’apprentissages par ces amateurs, apprentissages qui echappent aux educations formelles et relevent le plus souvent d’une auto-education. Apres avoir fourni des explications du succes global de la Hallyu, l’article se penche –a l’aide de vingt entretiens aupres de jeunes âges de 18 a 29 ans– sur les competences cosmopolites de ces derniers, mobilisees dans –et acquises par– la consommation de ces produits. Il questionne ensuite l’eventuelle transferabilite de ces competences dans d’autres champs, scolaires ou professionnels, leur usage dans la construction d’une trajectoire biographique avant d’examiner le role des institutions scolaires en la matiere.